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Photographier c’est une attitude, une façon d’être, une manière de vivre. Henri Cartier Bresson
L’appareil photo pour Nazanine est sans doute, peut-être, dans un sens l’extension, la continuation du microscope de laboratoire ; avec l’un on observe et analyse les mouvements et réactions de la vie afin d’en percer les mystères tandis qu’avec l’autre on capte/vole/saisit les instants éphémèreset mourants afin de les préserver de l’abime de l’oubli/du néant. Nazanine n’était qu’une écolière
quand sa famille a quitté l’Iran et elle a ainsi continué sa scolaritéet  ensuite ses études en biologie aux USA, Canada et en France, et a ensuite continué dans la recherche et l’enseignement. Le décès soudain de son père l’a amenée a retourner en Iran à la recherche de cette famille d’immigrés venus de Russie qui ont fui le régime Stalinien, et ce grand père qui a péri dans les Goulags et dont la photo était cachée dans l’obscurié du silence de la famille.
Des vieux assis sur le banc d’une vie passée/périmée et qui fixent le vide du monde.
A travers les fragments de Vie, rechercher malgré les différences apparentes, les similitudes, les instants humains et les sens communs. Ecrire avec la lumière, l’instant magique ou le regard rencontre le hasard. Faire parler le silence de la photo.
Partir, immigrer, vivre et renaître, réapprendre à revivre autrement, ce sont les empreintes, l’identité multi dimensionnelle des travaux de Nazanine.
Les enfants rieurs, insoucieux des angoisses, de l’anxiété de l’avenir et de la vie. Qui les attend ?
Rechercher ces fragments de Vie ici et là pour mettre en avant leurs similitudes intrinsèques et leur sens commun afin d’illustrer l’Humanité de l’instant photographié.
Voici la subjectivité de l’objectif de Nazanine.

Photographe

Nazanine Esdiari

Galerie d'architecture
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